La première étant utile pour fabriquer les seconds.
D'abord la ponceuse.
Modèle PSBS 240 B2 Parkside acheté 34,99 € chez Lidl (va falloir que j'envisage de prendre des actions chez eux...) :
C'est un combiné ponceuse et touret pour travailler le métal, le bois et le plastique, c'est sa fonction ponceuse qui avait motivé cet achat.
Le premier essai, décevant pour ma façon de faire habituelle (mode gros bourrin) et loin d'être concluant, demandait de se pencher un minimum sur la notice pour régler la tension et l'équilibrage de la bande abrasive.
En effet, lors de cet essai, la bande partait vers le côté gauche du carter de protection, sur lequel elle finissait par frotter ce qui arrêtait le moteur en quelques secondes, sans même avoir le temps de commencer à travailler une pièce!
Après tâtonnements et réglages, un deuxième essai... nickel !
Il est tant de faire quelque chose.
Cubes de bois (restes de démontages de palettes) et branches de tilleul (mises de côté après l'élagage de l'arbre en 2013) seront les matériaux de départ.
Pour l'occasion, j'ai ressorti et affûté le foret Forstner de 40mm (pour creuser les trous devant recevoir les bougies chauffe-plat) que j'ai monté sur la perceuse à colonne.
D'abord pratiquer les trous dont la profondeur est égale à la hauteur des bougies.
Ensuite, poncer les six faces des cubes de bois et les coupes du morceau de branche.
C'est là que la ponceuse révèle toute son efficacité.
La bande à un grain de 80 (assez gros) qui enlève très bien la matière (et la peau si on ne fait pas attention).
Le moteur de la machine n'ayant pas un couple très élevé, il faut y aller en douceur pour surfacer les pièces de bois.
Quelques minutes plus tard, j'obtiens huit photophores cubiques et un cylindrique :
Le tilleul est simplement débarrassé de son écorce avant d'être travaillé.
Pour la finition, ce sera sans doute à l'huile ou à la cire.
Des photophores rustiques que l'on pourra oublier sur une terrasse ou une table de jardin...