Avant tout, il faut accumuler de la matière première, ici, du bois.
Un manche à balai qui traînait aux encombrants et des bouts de bois (genres madriers) récupérés sur des palettes.
Je commence par raboter les bouts de palettes sur les quatre faces pour obtenir des surfaces propres, lisses et dégrisées.
Je colle les deux morceaux sur les côtés longitudinaux les moins épais pour obtenir une planche plus large.
Le bois récupéré est du pin assez dense. Il a la particularité d'avoir deux couleurs qui forment comme une bande plus foncée dans l'axe du support, apportant un petit plus esthétique assez plaisant.
Une fois sèche, je débite cinq plateaux de 16 cm de largeur x 18,5 cm de longueur... pour cinq supports !
Je pratique un rainurage sur la largeur qui recevra la base de la tablette et je creuse trois trous (du diamètre du manche à balai à l'aide d'une mèche Forstner) à intervalles réguliers, entre la rainure et le bord qui sera au fond, trous qui recevront une section du manche à balai sur lequel reposera le dos de la tablette, maintenant celle-ci en place de façon très stable.
Le manche à balai est débité en tronçons de 11 cm, dont l'extrémité inférieure est légèrement conique afin d'en faciliter la mise en place dans les trous, l'extrémité supérieure est arrondie pour ne pas abîmer le dos de la tablette ou son cover.
Le tout sera poncé (au grain fin), huilé (avec de la Skydd de chez nos amis suédois, elle protège le bois qu'elle fonce très légèrement en faisant ressortir le veinage) et séché.
Présentation du modèle 01 avec une tablette :
L'on peut bien évidemment utiliser la tablette en mode portrait ou paysage, avec ou sans clavier Bluetooth, c'est selon.