Bouteillophores

Que faire avec une bouteille vide ?
La remplir !
Certes, certes, mais pas que.
En surfant sur les sites de malades de récup américano/canadiens, j'avais été impressionné par leur avance sur nous, du vieux continent, pour ce qui est de la récup, du détournement d'objets et du DIY (le dit aïe ouiaille ou dot it yourseft ou encore fait le toi-même).
Faut voir tout ce qu'il font avec des bouteilles vides, c'est dingue !
Alors je me suis dit : pourquoi pas moi ?
C'est ainsi que je me suis lancé dans les pots à crayons, à ustensiles de cuisine, les vases, les cendriers et autres photophores, oui Lucienne les machins avec des bougies pour éclairer joliment, oui forcément conjuguer joliment avec vous... bref, passons...
Faudra d'ailleurs que je vous présente mon prototype d'appareil de marquage au diamant pour la découpe par choc thermique un de ces jours.
Donc, une fois cet appareil fabriqué, ce fut la fête, j'ai découpé de la bouteille en veux-tu en voila.
Aujourd'hui je vous présente le bouteillophore, qui consiste à découper le cul d'une bouteille, à polir la découpe pour éviter une hémoratruc, à lui trouver une bougie adaptée et d’ébahir les visiteurs devant une telle merveille.
De jour pour vous rendre compte :

bouteillophores-03.jpg
avec à gauche un magnum de rosé et à droite une 75cl de blanc, modèles (format) Bordeaux pour les deux.
bouteillophores-02.jpg
la magnum en premier plan et la 75cl derrière, elle-même suivie par un autre magnum.
De nuit c'est tellement plus beau (*) :

bouteillophore-nuit-01.jpg
une 75cl avec une bougie chauffe-plats, c'est pas plus compliqué.
Les prochaines évolutions seront des modèles identiques mais avec une base faite d'une rondelle de branche et une autre, si j'y arrive, avec un socle en béton...

(*) de nuit, installés sur les piliers du portail, c'est beau, c'est romantique, c'est discrètement joli, ça apporte une touche de je-ne-sais-quoi qui fait trop bien, alors que de jour, comment dire... ça fait plutôt cadavre de teuf trop bien arrosée oublié par les maîtres des lieux, hu, hu, hu !

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